lundi 23 décembre 2013

Dialogue......

Bonjour à tous !
Vous m'excuserez ce titre merveilleusement original XD Voici le texte du jour :


-          Est-ce que Dieu existe ?

-          Tu veux la réponse du savant ou celle du poète ?

-          Les deux.

-          Le savant dira que non, car il ne peut pas le prouver, et il ajoutera que de toute façon « Il » ne permettrait pas tant d’horreurs ici-bas. Le poète répondra qu’il ne sait pas, mais que la réponse peut quand même être « oui ».

-          Pourquoi ?

-          Parce que le poète seul peut voir la beauté derrière la laideur, la pureté derrière l’horreur, et pour lui il y a sans doute quelqu’un derrière tout ça. Il te dira que le hasard seul ne suffit pas pour créer un monde.

-          Et toi ? Quelle est ta réponse ?

-          La réponse de l’adolescent, tu veux dire ? De celui qui ne sait même pas qui il est, de celle qui se cherche ? Elle dépend du jour. Aujourd’hui j’ai envie de dire que oui, mais tu peux être sûre que demain ma réponse sera différente.

-          Alors la réponse de l’adolescent, c’est « Je ne sais pas » ?

-          Non. C’est « Personne ne sait vraiment, moi non plus, même si j’en ai parfois l’impression.
 
 
 

Les fans reconnaîtront la référence au Pacte de Marchombres, de Pierre Bottero. ^^
Je sais que c'est un sujet polémique, je ne prétends pas détenir la science infuse, ni rien de tout ça. J'avais juste envie d'écrire un dialogue, et c'était mon "inspiration du moment"
J'ai eu l'idée de ce texte en cours de philo, parce qu'on parlait justement de religion, et qu'un débat s'était déclenché entre croyants et non-croyants. Pour ma part je suis agnostique, alors ne cherchez pas à me ranger dans une case ou dans l'autre.  ;)
J'écoute toujours les critiques, si vous en avez à faire allez-y, bien sûr ! :D
 
Joyeux Noël à tous si je ne repasse pas par ici d'ici-là !
Plume d'ange
 

mercredi 11 décembre 2013

Contrebandier de l'amitié

Bonsoir tout le monde !
Me revoilà avec un nouveau texte (pas si nouveau que ça d'ailleurs, ça fait déjà un bout de temps qu'il est écrit ^^)
Donc, le texte, j'explique après d'où il vient :


-          Halte-là ! Qui vient par ici ?

-          Je suis le contrebandier…

-          Es-tu stupide ? Ou inconscient ? Tu sais ce qui attend les gens comme toi.

-          Non, non, tu ne comprends pas. Je suis le contrebandier de l’amitié.

-          Et que fais-tu exactement ?

-          Quelquechose d’indispensable, quelquechose qui se perd pourtant. Je parcours le monde, je saute les barrières, passe les frontières…

-          Viens-en au fait.

-          J’apporte quelquechose de précieux aux gens : l’amitié. Je fais en sorte qu’ils prennent le temps de découvrir qui est vraiment leur voisin d’à côté, les gens qu’ils croisent mais qu’ils ignorent.

-          Pourquoi te caches-tu alors ? Pourquoi cherchais-tu à passer la frontière en cachette ?

-          Parce que celle-ci ne se franchit que dans un sens généralement, et je voulais quand même pouvoir revenir. Sais-tu au moins ce que tu gardes ?

-          Je ne sais pas, et je m’en moque. Continue : je n’ai pas d’amis et je m’en porte  très bien. Pourquoi dis-tu que c’est précieux et indispensable ?

-          L’amitié, comme l’amour d’ailleurs, se construit lentement. Elle peut voler d’un coup en éclats si l’un trahit l’autre. Mais, en l’absence de trahison, elle est pratiquement indestructible. Eternelle. Immortelle. Un peu comme une forteresse : imprenable sans aide intérieure. Ça ne te plairait pas de pouvoir compter sur quelqu’un, de savoir que tu peux lui faire confiance ?

-         

-          Je dois aller chercher quelqu’un de l’autre côté. Promets-tu de nous laisser passer quand nous reviendrons ?

-          Je te laisse traverser.

Le contrebandier franchit la frontière, et disparaît dans le brouillard.

-          Pauvre de lui…. Il n’a pas le droit de revenir.

Et déjà l’autre revient, avec une silhouette indistincte à ses côtés.

-          L’amitié ne meurt jamais. Est-ce que ces deux-là pourraient se parler, rien qu’une fois ?

Il désigne la silhouette à côté de lui, et une autre de l’autre côté.

-          C’est interdit. Cette frontière, on ne la passe qu’une fois, et dans un sens seulement, comme tu l’as dit tout-à-l’heure. Qu’ils retournent chacun de son côté ! Quant à toi…. Tu as de la chance d’être immatériel, sinon tu serais resté de l’autre côté !

-          Tu savais…. Tu savais ce que tu gardais !

-          Evidemment. Je voulais voir jusqu’où tu oserais  aller. L’amitié, l’amour, plus forts que la Mort…. Tu t’es trompé, contrebandier, c’est moi la plus forte !
 
Je me suis souvenue d'une comptine que j'avais apprise en primaire :
        Contrebandier/ De l’amitié/ Sautons les barrières/ Passons les frontières/Tous différents/ Et tous pareils/Nous sommes les enfants/ Des portes du soleil
 
Je ne sais pas pourquoi, mais le concept de contrebandier de l'amitié m'a inspiré ^^ Même si au final il n'y a plus vraiment de rapport entre le texte et la comptine.
N'hésitez pas à critiquer !
Bonne soirée à tous
Plume d'ange
 

samedi 23 novembre 2013

All the world is a stage, and all the men and women merely players.....

Bonjour à tous !
Désolée de ma longue absence, mais j'ai été assez débordée ces derniers temps. Et cette fois c'est vrai ^^ !
Je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour......*blague pourrie du jour*), avec un texte assez ancien, il doit dater de juillet dernier. J'espère qu'il vous plaira.


Réfléchis avant de parler, car à chaque fois que tu critiques quelqu’un méchamment en son absence, tu lui plantes un couteau dans le dos. Tu l’insultes ? Une flèche en plein cœur. Une moquerie ? Un bleu à l’âme. C’est comme ça qu’on arrache ses ailes à un ange.

Et ne te fis pas aux apparences. Tu vois cette fille qui rigole tout le temps et qui te donne un coup de main de temps en temps ? Elle est tellement timide qu’au collège on l’appelait « Sans-amis ». Un bleu à l’âme à chaque fois. Faites le compte. Et ce garçon, qui a l’air si sûr de lui et qui se confie à tout le monde comme à son meilleur ami ? Il a fait une tentative de suicide. Tout ça n’est qu’une carapace. Et lui là-bas, qui réussit tout ce qu’il entreprend sans effort, que tout le monde adule ? Ils l’aiment pour ce qu’il fait, pas pour ce qu’il est, et il n’a pas de véritable ami. Tout n’est qu’apparence, et si tu es franc, on t’accuse de manquer de diplomatie, et d’être dur. Tu veux être toi, et on te dit bizarre, ou fou. Tu dis ce que tu penses, et on te dit de te taire car tu froisses quelques susceptibilités.

All the world is a stage, and all the men and women merely  players.
 
 
N'hésitez pas à commenter, comme ça je saurai ce qui ne va pas dans mes textes. C'est comme ça qu'on progresse ^^.
Je préfère un "c'est pas terrible" sincère et argumenté qu'un "j'adore, c'est trop bien, blabla" hypocrite !
Bonne journée à tous.
Plume d'ange

jeudi 31 octobre 2013

Trick or treat !!!

Bonjour à tous en ce 31 octobre !
Aujourd'hui, une courte nouvelle spéciale Halloween, j'espère qu'elle vous plaira :




-          Trick or treat !!

Une bande d’enfants sonne à la porte d’un pavillon. Une vieille femme leur ouvre.

-          Voilà voilà ! Plein de bonbons pour vous !

-          Merci madame !

Ils repartent, s’éloignent joyeusement dans la rue.

Non loin, dans l’ombre, une silhouette encapuchonnée, vêtue de noir, les observe.

 

-          Ding dong !

-          J’arrive j’arrive !

La vieille femme se hâte à petits pas pressés. Elle ouvre la porte. Une ombre se tient devant elle, muette. Puis, elle enlève son capuchon. La femme ouvre la bouche comme pour dire quelquechose, puis tombe en arrière. Morte.

Ce soir, la Mort a fait son office.

 

La silhouette entre, referme la porte, puis enlève le corps de l’entrée. Et elle attend. Peu de temps après, d’autres enfants sonnent à la porte.

-          Trick or treat !

La porte s’ouvre lentement, silencieusement. Les enfants regardent avec anxiété la silhouette encapuchonnée qui leur fait à présent face. Ils sentent que quelquechose d’anormal va arriver.

L’ombre penche la tête en arrière, son capuchon glisse, révélant son visage caché par un masque en silicone horrible. Les petits  ouvrent des yeux immenses, brillants de peur. Pas pour longtemps. Leurs regards se parent d’un voile, et presque simultanément ils s’effondrent. Tous, sauf une petite sorcière qui a pris ses jambes à son cou, à l’instant même où l’ombre s’est montrée.

Ce soir, la Mort l’a laissé en paix, mais elle la retrouvera.

 

Ce soir, c’est Halloween. Il s’est écoulé 10 ans depuis ce fameux jour. 10 ans où, chaque 31 octobre, la petite sorcière a vécu dans la peur que la Mort la retrouve.

Ce soir, son pire cauchemar va se réaliser.

Comment je le sais ?

La Mort, c’est moi. Chaque soir d’Halloween, je frappe. Et ce soir, c’est son tour. Je ne laisse jamais personne m’échapper. Même pas elle. Même pas ma sœur……


Amusez-vous bien à la chasse aux bonbons !
Bonne journée
Plume d'ange

mercredi 9 octobre 2013

Flash ! Et toi, tu crois en la magie ?

Bonjour à tous !
Je m'excuse pour cette longue absence, mais j'ai eu beaucoup (trop) de choses à faire ces temps-ci.... Mais je n'abandonne pas le blog pour autant !
Aujourd'hui, un texte très visuel, je voyais une succession d'images bien précises, un peu comme des plans de cinéma, quand je l'ai écrit. J'espère qu'il vous plaira.


J’ai vu… une petite fille sur une balançoire. Elle portait une robe de princesse, et elle riait en penchant la tête en arrière pour voir le ciel. Elle s’est lâchée quand la balançoire a atteint son point le plus haut, et elle est restée suspendue comme ça dans les airs, hésitant entre le ciel et la terre.

FLASH !

J’ai vu un adolescent plonger du haut d’un rocher. Son corps a formé un arc de cercle au-dessus des vagues, avant de fendre les flots dans une gerbe d’eau. Il a ondulé pour rejoindre le fond, et une fille qui avait plongé quelques instants plus tôt. Ils se sont tendus les mains, comme pour danser un ballet aquatique, une valse sous-marine.

FLASH !

Un acrobate courant, s’élançant dans une diagonale de gymnastique, enchaînant rondades, saltos et petits sauts gracieux. Il s’est ensuite incliné devant un public imaginaire. Mais il semblait déjà se voir sous le feu des projecteurs, accompagné par un tonnerre d’applaudissements. Il a plissé les yeux, comme aveuglé par une lumière inexistante, et il a paru déjà entendre une ovation.

FLASH !

Un homme assis près d’un feu. Il semblait vieux comme le monde et en connaître toutes les histoires. Justement, il en racontait une : celle d’une gitane suppliant la Lune de lui offrir un enfant. On aurait presque cru l’apercevoir. Quand il se décide à conter, les personnages semblent prendre corps, et soudain on croit entendre les étoiles murmurer et l’eau répondre.

FLASH !
et là je vois

Un magicien en plein spectacle. Il y a forcément un truc, non ? Il vient de faire apparaître du feu dans sa main. Mais qui sait ?

La magie peut naître en un instant. Il suffit de regarder autour de soi et de laisser parler son imagination, au risque de passer pour un fou ou un simple d’esprit. Mais le monde n’est-il pas plus beau ainsi ?
 
 
Bonne journée à tous !
Plume d'ange
PS : alors, croyez-vous en la magie ? 

mercredi 18 septembre 2013

Comme un code.....

Bonjour à tous,
désolée de mon absence de la semaine dernière, je n'ai pas eu le temps de poster. Comment ça, ce n'est pas une excuse ?
Si je vous dis que j'avais du travail, ça ne suffit pas ? Pff... Il se trouve que j'ai une maladie très commune, inscrite dans le génome de l'être humain, qui s'appelle la flemmardise, et que j'ai eu une crise la semaine dernière. J'ai avoué, je suis un mauvais écrivain, voilà ! :) Voici le texte de la semaine :


Hey toi mon ami,
Laisse-moi je t’en prie (J’ai besoin de ton aide)
Laisse-moi seule, laisse-moi en paix (Aide-moi !)
J’ai juste besoin de réfléchir un instant (S’il-te-plaît…)
Laisse-moi me cacher derrière ma plume (Je t’en prie, aide-moi !)
Je vais très bien, ne t’inquiète pas ! (Tu m’entends ?)
Tu me passes ton écharpe s’il-te-plaît ? Je vais me pendre. Non, je plaisante ! (peut-être pas tant que ça)
Mon regard est vide ? Je rêvais juste, pas de problème ! (mes yeux sont pleins de mes peurs et de tristesse, regarde !)
Inutile de me tendre la main, ça ne changera rien (Je me sens si seule…)
Je n’ai pas besoin d’aide, merci ! (Je t’en supplie…)



Je ne suis pas du tout satisfaite de la première phrase, mais je n'ai pas trouvé par quoi la remplacer.....
En ce qui concerne le titre de l'article, c'est que c'est l'un des premiers commentaires qu'une amie chère à mon cœur a fait en lisant ce texte, et elle n'avait pas complètement tort......
Bonne lecture et bonne soirée, comme d'habitude n'hésitez pas à critiquer / commenter :)
Plume d'ange

mercredi 4 septembre 2013

Ecrire......


Ecrire……

C’est un voyage. Pour le lecteur, qui découvre le monde de l’écrivain. Bien sûr. Mais aussi pour l’écrivain, qui doit découvrir ses idées (tordues, les idées), guidé par sa plume (ou son stylo, ou son clavier. Mais la plume  c’est plus poétique). Et ladite plume n’est pas toujours très fiable. Parfois tout va bien, mais c’est rare. Souvent elle change de direction, et s’en va vers tout autre chose. Ou bien elle refuse d’avancer. Pour moi c’est le pire. Tu es prêt à partir mais rien ne bouge.

Ecrire……

C’est aussi un jeu. On joue avec les mots, avec les sons, et on jongle avec les phrases et son imagination. Ça fait beaucoup de balles, parfois elles tombent. Et là, le résultat n’est pas toujours beau à voir.

Ecrire….

C’est une médecine. Coup de blues, coup de gueule, tout peut y passer. Et le pire et le meilleur. Ce qu’on crie à tout le monde quand on est en colère, et ce qu’on ne pourrait pas dire. Parce que ce qu’on a à dire relève de son jardin secret, ou parce qu’on est lâche et qu’on ne regarde les gens dans les yeux.

Ecrire…. Pour oublier

Ecrire pour se souvenir

Ecrire pour partager

Ecrire pour rêver, s’évader, jouer, faire rire, faire pleurer.

Pour vivre…..

L’écriture a de multiples facettes comme un dé ou un diamant.

Un diamant, car pour obtenir quelquechose de beau, il faut polir encore et encore.

Un dé, pour la chance. Chance d’avoir des gens qui te soutiennent. Chance d’être capable de s’exprimer par  l’écriture. Et pour certains, chance d’être publié.
 
 
 
Bonjour tout le monde !
Voici un assez vieux texte, je ne me souviens plus quand je l'ai écrit, je viens juste de le retrouver dans mes dossiers.
J'espère qu'il vous plaira, même si je suis consciente qu'il n'est pas terrible.
N'hésitez pas à commenter !
Bonne journée à vous !
Plume d'ange

mardi 27 août 2013

L'ange gardien

Bonjour tout le monde !
Cette semaine, un texte qui m'a été inspiré par un voyage à Londres :


Une fille dans les rues de Londres. Ses cheveux flottent dans le vent. Elle court. Ou plutôt, elle vole, et on dirait qu’il y a de la lumière autour d’elle. Comme une aura. Pourtant, personne ne semble la voir. Elle passe comme un fantôme. Ou comme un ange. Seule une petite fille la regarde. Elle lui ressemble. Tandis qu’elle la fixe, ses pieds décollent légèrement du sol. Soudain, ses parents appellent la gamine, et la magie se brise. A regret elle revient vers eux, jette un dernier coup d’œil derrière elle. L’autre semble avoir disparu. Ses parents l’entraînent vers la tour de Londres.

La fillette se tient devant la tour Beauchamp, où tant de gens furent emprisonnés. Elle ne le sait pas, mais elle sent quelquechose qui lui fait peur. Poussée par la foule des touristes, elle finit par entrer, et observe les gravures sur les murs faites par les prisonniers. Elle entend un crissement, comme celui du métal contre la pierre. Des pleurs et des murmures se font entendre. Elle est seule pourtant, les touristes sont partis.

Au fond de la pièce, dans l’ombre, la fille qui ressemble à un ange la regarde sortir de la tour et se diriger vers le mémorial dédié à ceux et celles qui furent exécutés en ces lieux. Elle sourit, puis s’efface.

Près de mémorial, la fillette observe un des corbeaux de la Tour. Ici aussi elle a peur. Et soudain, elle voit un homme encagoulé levant une hache au-dessus d’une femme agenouillée. Avant qu’elle n’ait le temps de crier, ils disparaissent.

L’ange, perché en haut de la tour Blanche, le donjon central, observe la gamine avec intérêt. Elle aussi semble avoir vu cette scène d’un autre temps.

La gamine a grandi. Elle semble presque habituée à être la seule à percevoir certaines choses. Elle observe une gondole sur un canal vénitien et écoute la voix suave du gondolier. C’est comme un spectacle rien que pour elle. Elle voit des scènes de plus en plus longues, et, une fois, a entendu toute une conversation entre deux courtisans au château de Versailles.

Durant toutes ces années, la fille-fantôme était toujours là comme pour la surveiller, à voir sans être vue depuis ce fameux jour à Londres, où elle courait pour sauver sa vie. Ce jour-là, ou plutôt ce soir, à Venise, elle se tient derrière celle qu’elle observe comme un ange gardien depuis son enfance. Elle-même n’a pas changé. Fidèle au poste et égale à elle-même.

«  Regarde-moi… Tu te souviens ? »
 
La scène dans la tour de Londres provient d'un truc qui m'est vraiment arrivé : j'étais dans l'une des petites tours (la tour Beauchamp justement), et j'ai fait remarqué à ma mère les bruits d'ambiance, sauf qu'elle ne les avait pas entendus ^^. Et je me suis demandé ce qui pourrait se passer si j'avais vraiment été la seule à les percevoir.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à critiquer et laisser des commentaires. J'espère que ce texte vous plaira, et peut-être qu'un jour je le continuerai.....
Bonne journée !
Plume d'ange

mercredi 21 août 2013

Petite fille....

Bonjour tout le monde !
Voici un nouveau texte différent des 2 précédents, puisqu'il est sous forme de dialogue.


-          Petite fille à quoi tu rêves ? Un siècle étrange se réveille.

-          Oui mon siècle est bien étrange, et je rêve d’un monde plus beau. Et surtout je rêve de savoir où l’on va. Où je vais. Où ce monde étrange va.

-          Et…. Où vas-tu ?

-          Je préfère parler de mon siècle étrange plutôt que de moi.

-          Serais-tu encore plus étrange que ton siècle ?

-          Peut-être….

-          Alors…. Où va ce monde ? Où va notre siècle ?

-          Je ne sais pas. Mais je peux l’imaginer. Et il y a  de quoi avoir peur.

-          Tu as peur ?

-          Oui…. Regardez où nous en sommes. Soit il se passe quelquechose qui change  tout, soit nous courrons à la catastrophe. Aux catastrophes.

-          Tu es jeune encore, mais tu as l’air d’avoir mille ans, petite fille. Tu es bien pessimiste !

-          Non : réaliste ! Pour moi, le futur sera apocalyptique. Sauf s’il y a un énorme changement, comme je l’ai dit.

-          Quel genre de changement ?

-          Dans la tête des gens. En fait, ce siècle est étrange à cause de nous.

-          Tu crois ?

-          Non. Je suis sûre. Je suis peut-être étrange, mais vous l’êtes aussi. Comme tout le monde.

-          Pourquoi dis-tu cela ? C’est vrai pour toi et moi, mais les autres ?

-          Je ne vais pas me lancer dans une critique de ces « autres », mais je vais vous poser une question : qu’est-ce que communiquer ?

-          Ta question est simple : c’est ce que nous faisons en ce moment même.

-          Je suis d’accord avec vous. Mais alors, est-ce les autres communiquent ? Non, plus vraiment. L’espèce humaine a perdu cela. Elle a perdu aussi le sens des réalités. Elle veut tout, tout de suite, pour s’en débarrasser aussitôt. Que ce soit quelquechose de matériel, ou pire, l’amitié ou l’amour.

-          Tu es dure envers les tiens, petite fille.

-          Les miens ? J’ai parfois honte d’être humaine. La futilité, l’instantané, il n’y a plus que ça de vrai. C’est pour ça que j’ai peur de l’avenir, parce que je vois que c’est de pire en pire, et que je ne vois pas ce « changement » dont nous parlions tout-à-l’heure. Je ne suis pas dure, je suis lucide, dans un monde où tout le monde se voile la face. Mais au fond, ils sont tous un peu comme moi. Ils ont peur. C’est pour ça qu’ils se cachent et qu’ils ne veulent pas voir la réalité en face.

-          Donc pour toi, c’est la peur qui nous gouverne ?

-          Pour sûr. C’est pour ça que je ne peux pas renier mon humanité. Parce que moi aussi je l’éprouve, cette peur.

-          Tu n’es pas si folle qu’ils le disent. Tu ne dis que la vérité, en fait.

-          Ce sont eux les fous.

-          Je comprends tout à fait ton point de vue. Petite fille…..

-          Oui ?

-          Adieu.

-          Nous nous reverrons.

Adieu……
 

Ce texte m'a été inspiré par un vers de la chanson "Petite fille" de Goldman, que j'écoutais en boucle.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à critiquer, mes textes ne sont pas parfaits et si vous avez des remarques à me faire, je les accueille avec plaisir.
Bonne journée !
Plume d'ange

mardi 13 août 2013

L'art de dessiner

Oyez, oyez, gentes dames et preux chevaliers, damoiselles et damoiseaux !
Ecoutez le message  que j'ai à vous transmettre. Vous êtes entrés dans mon monde, mais il en existe bien d'autres.
Il y a également bien des moyens d'emmener quelqu'un dans son monde. J'ai choisi d'écrire, et je connais quelqu'un qui a choisi le dessin. J'aimerais vous la faire découvrir :
http://emy-myworld.blogspot.fr/
Vous pouvez retrouver ce lien ainsi que d'autres à droite.
C'est elle qui m'a fait ma bannière entre autres. (Encore merci ! ;) )
J'espère que cela vous plaira.
Bonne journée, ou plutôt bonne soirée.
Plume d'ange

Défi : L'étrangère

Bonjour à tous !
Je voulais vous présenter un autre défi qu'on m'a lancé :
Une fille de ma classe, voyant que je n'avais pas d'inspiration, me dit qu'elle va me proposer un défi pour me débloquer. J'accepte, et elle s'est tournée vers une autre amie, lui disant de dire un nombre au hasard. Elle a répondu "200". On a donc ouvert le livre de français à la page 200, et on est tombé sur un extrait de L'étranger de Camus. Elle m'a alors dit : "voilà, tu vas écrire un texte sur un étranger, ou une étrangère, comme tu préfères". Voici le résultat :


Je suis l’Etrangère. Du moins, c’est ainsi qu’ils  m’appellent. Je n’ai pas vraiment de nom, ou alors j’ai tous les noms du monde. On m’appelle l’Etrangère, ou la fille de nulle part, ou celle qui vient de loin. Je n’ai pas de famille. Je n’ai pas besoin d’amis. Je suis libre, libre comme l’air.  Ils disent que je suis une fille sauvage, et que j’ai le vent pour père et une fée pour mère. Et aujourd’hui, je veux les rejoindre. Les gens disent qu’ils vivent dans l’air. Pour être vraiment avec eux, je dois m’envoler. C’est pour ça que je cours vers la falaise. Pour sauter, prendre mon essor et filer jusqu’au ciel. Je sens le vide sous mes pieds, je flotte. Le temps s’est arrêté. Rien que pour moi.


Je sais, c'est très court, mais je manquais beaucoup d'inspiration à cette époque-là. N'hésitez pas à dire ce que ne va pas dedans,, et à commenter, tout simplement. ;)
Bonne journée !
Plume d'ange

mercredi 7 août 2013

Défi : qu'est-ce qui pourrait pousser quelqu'un à vouloir perdre à un jeu de hasard ?

Bonjour à tous et à toutes,
il y a déjà quelque temps on  m'a lancé un défi. Vous connaissez tous les exercices de probabilités en maths, où vous avez par exemple le nombre de secteurs gagnants et perdants d'une roue de casino, et où on vous demande de calculer la probabilité de gagner en lançant une fois la roue ?  Comme tout le monde j'y ai eu droit, et quelqu'un dans ma classe a lancé : "Mais de toute façon personne ne veut perdre à ce genre de jeu !!!" Cette même personne m'a suggéré d'écrire une nouvelle sur ce thème-là. Et donc, là voici !


« Les jeux sont faits, rien ne va plus ! »

La roue se mit à tourner. Il voulait perdre. Il devait perdre. Il ne savait pas pourquoi. Il avait oublié. L’angoisse qui lui tordait le ventre lui avait fait tout oublier, jusqu’à qui il était et ce qu’il faisait là. Il regarda le croupier, ne put distinguer ses traits. Il entendait le bruit de la roue avec une acuité saisissante, d’autant que la voix du croupier lui semblait venir de très loin. Le casino se mit à tourner autour de lui. Tous les autres joueurs le fixaient, muets et indistincts, à l’image du croupier. Les miroirs sur chaque mur le reflétaient à l’infini. Hypnotisé, il s’en approcha. Il ne vit rien d’autre que sa propre image. Et soudain, ce fut lui-même enfant qui apparut, puis qui vieillit, jusqu’à prendre l’apparence d’un vieillard, puis le reflet devint de plus en plus flou jusqu’à disparaître. En un flash, tout lui revint. La roue s’arrêta. Il avait perdu. Ou gagné, selon son point de vue. Il s’éveilla. Chaque nuit c’était la même rengaine. S’il perdait, le cauchemar s’arrêtait. S’il gagnait, il continuait. A l’infini. L’esprit tordu de l’ancien accro au casino qu’il était avait en effet créé un jeu dont le seul gain était le droit de rejouer. Ad vitam aeternam.

C'est assez court, mais c'était la première fois que j'écrivais une nouvelle. J'espère avoir réussi à recréer l'ambiance un peu stressante que j'avais en tête.
N'hésitez pas à laisser des commentaires et à critiquer !
Bonne journée !
Plume d'ange

mardi 30 juillet 2013

Plume d'ange......



 
"Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée: à présent je connais notre impuissance" Jean Paul Sartre."


Moi, ma plume n’est pas une épée. C’est une plume d’ange. Je ne veux pas me battre, je veux rêver, et te faire rêver, toi lecteur. L’écrivain est avant tout un conteur, depuis la nuit des temps.

Ma plume est bleue comme le rêve, et verte comme l’espoir. Parfois blanche et pure, parfois noir tristesse. Arc-en-ciel.

Je suis rêveuse et utopiste, sans nul doute. D’autres que moi ont pris la plume, et ils avaient de bonnes raisons pour en faire une épée. Mais je ne suis pas de cette trempe-là. Sans doute par lâcheté. C’est tellement plus facile de rêver, d’imaginer un autre monde. Et toi, lecteur, je vais t’y emmener. Je vais essayer.