Me revoilà avec un nouveau texte (pas si nouveau que ça d'ailleurs, ça fait déjà un bout de temps qu'il est écrit ^^)
Donc, le texte, j'explique après d'où il vient :
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Halte-là ! Qui vient par ici ?
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Je suis le contrebandier…
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Es-tu stupide ? Ou inconscient ? Tu
sais ce qui attend les gens comme toi.
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Non, non, tu ne comprends pas. Je suis le
contrebandier de l’amitié.
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Et que fais-tu exactement ?
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Quelquechose d’indispensable, quelquechose qui
se perd pourtant. Je parcours le monde, je saute les barrières, passe les
frontières…
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Viens-en au fait.
-
J’apporte quelquechose de précieux aux
gens : l’amitié. Je fais en sorte qu’ils prennent le temps de découvrir
qui est vraiment leur voisin d’à côté, les gens qu’ils croisent mais qu’ils
ignorent.
-
Pourquoi te caches-tu alors ? Pourquoi
cherchais-tu à passer la frontière en cachette ?
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Parce que celle-ci ne se franchit que dans un
sens généralement, et je voulais quand même pouvoir revenir. Sais-tu au moins
ce que tu gardes ?
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Je ne sais pas, et je m’en moque.
Continue : je n’ai pas d’amis et je m’en porte très bien. Pourquoi dis-tu que c’est précieux
et indispensable ?
-
L’amitié, comme l’amour d’ailleurs, se construit
lentement. Elle peut voler d’un coup en éclats si l’un trahit l’autre. Mais, en
l’absence de trahison, elle est pratiquement indestructible. Eternelle.
Immortelle. Un peu comme une forteresse : imprenable sans aide intérieure.
Ça ne te plairait pas de pouvoir compter sur quelqu’un, de savoir que tu peux
lui faire confiance ?
-
…
-
Je dois aller chercher quelqu’un de l’autre
côté. Promets-tu de nous laisser passer quand nous reviendrons ?
-
Je te laisse traverser.
Le contrebandier franchit la
frontière, et disparaît dans le brouillard.
-
Pauvre de lui…. Il n’a pas le droit de revenir.
Et déjà l’autre revient, avec une
silhouette indistincte à ses côtés.
-
L’amitié ne meurt jamais. Est-ce que ces deux-là
pourraient se parler, rien qu’une fois ?
Il désigne la silhouette à côté
de lui, et une autre de l’autre côté.
-
C’est interdit. Cette frontière, on ne la passe
qu’une fois, et dans un sens seulement, comme tu l’as dit tout-à-l’heure.
Qu’ils retournent chacun de son côté ! Quant à toi…. Tu as de la chance
d’être immatériel, sinon tu serais resté de l’autre côté !
-
Tu savais…. Tu savais ce que tu gardais !
-
Evidemment. Je voulais voir jusqu’où tu
oserais aller. L’amitié, l’amour, plus
forts que la Mort…. Tu t’es trompé, contrebandier, c’est moi la plus
forte !
Je me suis souvenue d'une comptine que j'avais apprise en primaire :
Contrebandier/ De l’amitié/ Sautons les barrières/ Passons les frontières/Tous différents/ Et tous pareils/Nous sommes les enfants/ Des portes du soleil
Je ne sais pas pourquoi, mais le concept de contrebandier de l'amitié m'a inspiré ^^ Même si au final il n'y a plus vraiment de rapport entre le texte et la comptine.
N'hésitez pas à critiquer !
Bonne soirée à tous
Plume d'ange
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